Arthur Destailleur
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Dans cet article je vous explique la différence entre vendre et être un commercial. Mais aussi comment j’ai réussi à tirer profit d’une expérience particulièrement désagréable en prenant le contre-pied pour en faire une philosophie de vie. C’était important pour moi de vous en faire part, voici mon histoire !
Pensez-vous que l’on naît commercial ?
Comme une seconde nature.
Avec une langue bien pendue, une tchatche à toute épreuve et une féroce envie de refourguer n’importe quoi à n’importe qui ?
Si votre définition du (bon) commercial est celle-ci, cet article risque de vous bousculer dans vos croyances…
Je préfère être cash avec vous.
Moi par exemple :
J’ai détesté être commercial, par contre j’ai toujours adoré vendre.
Vous trouvez ça bizarre ?
En réalité pas tant que ça puisque pour moi la vente c’est avant tout un échange de valeurs juste et équitable.
Depuis tout petit, je sais que je veux faire du commerce :
- Parce que j’adore la relation commerciale.
- Parce que j’adore être au contact des clients.
- Parce que j’aime ce challenge, ce côté négociation, cette volonté de convaincre..
Le fait que rien n’est gagné d’avance.
Le fait d’être dynamique et enthousiaste.
Et aussi, de créer une bonne relation et un bon rapport.
J’ai toujours adoré ça.
Alors, depuis mon jeune âge, je sais que je veux faire du commerce.
Donc, j’ai fait une école de commerce.
Logique 🙂
Et surtout, j’ai eu beaucoup d’expériences dans la prospection et dans la vente.
J’ai gravi les échelons en commençant par de la prospection téléphonique, du porte-à-porte, en passant par de la vente en magasin pour finalement occuper le poste de directeur commercial.
La conclusion de tout cela ? J’ai détesté royalement !
Alors pourquoi ?
Parce qu’à chaque fois, ça ne collait pas avec ma vision.
La vente, ce n’est pas être PUSH à tout prix.
Ce n’est pas voir l’autre comme une proie que l’on doit « saigner » à mort.
Quand je parlais de mon métier autour de moi, on me remettait souvent dans la même case : celle du « vendeur arnaqueur ».
Du vampire.
Celui qui a la tchatche.
Celui qui sait convaincre avec les bons mots
Celui qui sait « manipuler les esprits. »
Une de mes pires expériences ?
Quand on m’a dit une fois : « tu dois lancer un produit, trouver les clients pour ce produit là, mais on ne te donne aucun outil, on ne te dit pas comment faire et tu te dém*¥*€. »
Oui c’est vrai, je me suis souvent retrouvé dans des situations où je ne pouvais pas vendre comme je le sentais.
Or, pour moi la vente c’est pas ça.
Pour moi il s’agit d’un échange de valeurs.
C’est avant tout comprendre la situation d’une personne mieux qu’elle-même.
C’est aussi adopter une posture d’expert capable de conseiller le client au mieux de son intérêt.
Ce qui veut dire que ça passe également par se donner le droit de ne pas vendre.
« Ne pas vendre » ??
Je sais, c’est contre intuitif.
Mais lorsqu’on sait que notre solution ne va pas aider la personne en face de nous, il est inutile de vouloir forcer les choses.
OK, sur le moment c’est gratifiant de réussir une vente.
On se sent fort et efficace.
Un peu comme Léonardo à la proue du bateau dans Titanic ..!
Je suis le roiii du monde !
Mais à moyen et long terme cela portera préjudice à notre réputation.
Une vente réussie ne devrait jamais se dérouler comme ça.
Au contraire, c’est un service que l’on rend réellement à quelqu’un qui en a besoin (et qui n’a peut-être pas conscience de ce besoin d’ailleurs).
Une vente ne se termine pas au moment de la transaction.
En réalité, cela va bien plus loin : c’est quand le client nous remercie de l’avoir guidé, accompagné ou conseillé.
Parce que je vous l’ai dit : la vente c’est un échange de valeurs.
Un échange gagnant/gagnant.
La bonne nouvelle, c’est que tout le monde peut devenir un bon vendeur.
Il ne s’agit pas d’une qualité innée, mais d’une compétence que l’on acquiert.
Vous l’avez compris, la vente c’est ma passion. Ce qui me fait vibrer profondément.
Et vous transmettre aujourd’hui les bonnes méthodes pour développer cet aspect crucial de votre activité m’enthousiasme !
J’aurais tant de choses à partager avec vous sur ce sujet qui me tient à cœur…
Pour tout connaître de ma vision sur la question, le mieux est de consulter le Manifeste de Destination Clients.
C’est l’article que j’ai écrit et qui définit ma vision de la vente éthique.
Une dernière chose :
Aujourd’hui, il y a très peu de formateurs qui forment les indépendants à la vente en ayant été eux-mêmes commerciaux.
La plupart du temps, ces personnes forment des équipes de commerciaux, mais rarement des indépendants.
Encore une raison supplémentaire pour que vous me fassiez part des difficultés que vous rencontrez peut-être aujourd’hui. Je serai heureux de pouvoir vous répondre dans les commentaires ci-dessous !