Arthur Destailleur
- Un commentaire
Dans cet article, vous allez comprendre pourquoi le terme « social selling » est, pour moi, vide de sens. Notamment parce qu’il fait référence à des pratiques qui existent depuis bien longtemps. Et qu’il complexifie sa signification qui est finalement, simple comme bonjour.
“Social selling”…
Grandiloquent comme terme, n’est-ce pas ?
C’est surtout pour ça que je n’y crois pas.
C’est en participant à un événement de réseautage que j’ai eu envie de vous partager mon sentiment sur le sujet.
Ça a été la goutte de trop…
Inbound marketing.
Speed selling.
Personal branding.
Content marketing.
Social selling.
Je n’ai pas arrêté d’entendre tous ces anglicismes.
Et à chaque fois, je fais la même tête…
Autant d’appellations qui provoquent des maux de tête.
Qui complexifient la compréhension.
Qui ne veulent tout et rien dire.
Vous ne trouvez pas ?
Regardez plutôt ou je veux en venir :
“Le social selling est la démarche qui consiste à utiliser les réseaux sociaux dans le processus de vente. Cette stratégie de prospection serait donc apparue en même temps que les réseaux sociaux”.
Jusqu’ici tout va bien.
Enfin, on a juste le canal.
Et si on regardait de plus près en quoi ça consiste ?
Le principe même du social selling réside dans la capacité à produire et partager du contenu à forte valeur ajoutée pour votre cible.
Raconter une histoire autour de vous, de votre marque.
Partager des retours d’expérience.
Montrer des témoignages.
Communiquer sur ses valeurs.
Capitaliser sur son expertise pour inspirer confiance.
Etc, etc.
Donc j’aimerais avoir votre avis : pensez-vous qu’il y est quelque chose de nouveau là-dedans ?
Non pas que je ne crois pas aux principes du social selling.
C’est surtout que je ne crois pas en ces mots là.
Dire que c’est quelque chose de nouveau est faux parce que les mécanismes existent depuis des lustres.
Et il en va de même pour l’inbound marketing, le speed selling, le personal branding…
“Ah bon, comment ça ?”
Et bien ces grands mots veulent simplement dire 3 choses :
- Vos clients ont besoin d’avoir confiance en vous avant d’acheter vos services.
- Ils ont besoin d’éprouver de la sympathie envers vous. De sentir que vous êtes proche d’eux et que vous vous intéressez à eux.
- Tous vos clients potentiels n’ont pas envie d’acheter au même moment vos services. Certains vont prendre plus de temps que d’autres avant d’acheter vos prestations.
Et tout ça pour dire qu’il existe 2 façons de prospecter :
1. La manière forte : on vous appelle et on vous pousse à acheter.
Violent et brutal…
Je vous déconseille fortement d’opter pour cette stratégie.
D’autant que les clients sont maintenant bien informés et alertes sur ces méthodes.
Ce qui les rend désuètes.
2. La prospection utile : créer de la discussion avec ses prospects.
Aidez-les dans leur processus de décision afin que leur intérêt pour vos services devienne un besoin.
Accompagnez-les afin d’identifier leurs requêtes pour instaurer un contexte de sympathie et de confiance mutuelles.
Cela vous rappelle quelque chose ?
Oui, oui.
On en parlait un peu plus tôt.
D’ailleurs si vous voulez avoir la bonne méthode pour démarcher des entreprises en direct, c’est ici que ça se passe 🙂
La prospection utile sous-entend de :
- Créer du contenu salutaire pour ses clients
- Être ouvert et disponible à l’échange
- Soigner son image de marque personnelle
Après, il est tout à fait possible de solliciter ses prospects de façon plus directe.
Mais il faut le faire avec tact et méthodologie.
Il y a donc plusieurs façons de faire.
Notamment parce que les principes du social selling existent depuis bien longtemps.
Un exemple ?
Le guide Michelin.
À l’origine, le mémento était destiné à tous les chauffeurs voyageant en France.
Bien avant de devenir la référence internationale des guides gastronomiques.
C’est en 1900 que le guide rouge voir le jour.
Le livret originel servait de renseignements aux chauffeurs pour :
- Approvisionner ou réparer leur automobile
- Trouver un établissement pour y dormir ou se nourrir
- Correspondre par la poste, télégraphe ou téléphone
- Trouver un médecin sur leur route
- Les guider grâce aux cartes routières et aux plans de ville Michelin
- Leur donner des conseils pratiques sur l’entretien du véhicule
C’est donc une des premières entreprises au monde à avoir opté pour une stratégie de contenu de marque.
Proches de leurs clients.
Désireux de faciliter leurs déplacements à une époque où voyager relevait de l’épopée.
À l’écoute des problèmes que peuvent rencontrer leurs prospects.
Vous voyez ? 120 ans que les principes du social selling existent.
Donc si je devais vous résumer mon point de vue sur la question, je dirais qu’il n’y a pas qu’une seule façon de faire.
Et c’est en cela que je crois !
Maintenant que vous savez ce que j’en pense…
Est-ce que cela vous inspire ?
Cela fait-il écho à votre vision de la prospection, à vos valeurs ?
Si c’est le cas, nous pouvons en discuter ensemble.
Je vous invite à me faire vos retours dans les commentaires de l’article. Je serai ravi d’échanger avec vous !
1 réflexion sur “Le véritable sens du social selling”
en effet il y a plusieurs façon de faire du social selling. Ya le triger selling qui est créer des interactions one to one et l’insight selling qui est de créer des interactions one to full. Et c’est en cela que la social selling sur les réseaux sociaux diffère avec le passé